El Magreb Árabe lanza una llamada a la diplomacia para lograr una solución pacífica al conflicto con Argelia

Taieb Baccouche est un éminent homme politique tunisien qui occupe le poste de secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA) depuis 2016. Baccouche est un défenseur de l'intégration régionale au Maghreb et a travaillé en étroite collaboration avec l'Union africaine (UA) pour promouvoir la coopération entre les pays membres de l'UMA. 

Au cours du mois dernier, Baccouche a dénoncé la récente attaque de l'Algérie contre le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, pour avoir reçu les lettres de créance d'un diplomate marocain nommé représentant permanent de l'UMA auprès de l'UA. Baccouche a déclaré que cette agression était "inacceptable et ne devrait pas être tolérée" et qu'elle était contraire aux principes de l'UMA. Outre la condamnation de l'incident, Baccouche a également appelé les pays membres de l'UMA à travailler ensemble pour améliorer la coopération au Maghreb et promouvoir la paix et la stabilité dans la région. En outre, il a travaillé dur pour atteindre l'objectif de l'UMA de promouvoir l'intégration régionale au Maghreb, en promouvant des programmes de coopération et de développement, ainsi que des initiatives d'intégration commerciale et financière. En outre, il s'efforce d'accroître les interactions et les échanges entre les pays membres de l'UMA. 

La colère de l'Algérie n'est pas nouvelle, les deux pays étant à couteaux tirés depuis des années. Depuis des décennies, l'Algérie s'oppose fermement à l'inclusion du Maroc dans l'Union africaine. Cette position se traduit par des pressions politiques constantes exercées par l'Algérie sur le royaume marocain pour l'empêcher de développer ses relations internationales. 

Le 16 avril a marqué un moment important dans l'histoire de l'Algérie. Le gouvernement algérien s'est retrouvé sous le feu des critiques après que le président de l'Union africaine (UA), Mahamat, a reçu la diplomate marocaine Amina Selmane, qui lui a remis ses lettres de créance en tant que représentante permanente de l'UMA auprès de l'organisation continentale. Cette décision, prise sans l'accord de l'Algérie, a provoqué une vive réaction du gouvernement algérien.

L'UMA est une union de 13 pays africains dont l'objectif est de promouvoir l'unité, la paix et la prospérité dans la région. L'Algérie, l'un des membres fondateurs, s'est opposée à l'inclusion du Maroc dans l'UMA en raison du conflit qui oppose les deux pays. Le gouvernement algérien considère le Maroc comme une menace pour sa souveraineté. Malgré les protestations algériennes, l'UMA a accueilli le Maroc et, par conséquent, Amina Selmane. Cette décision a divisé l'Union, l'Algérie accusant ses membres d'ignorer ses préoccupations et de mettre en péril l'intégrité et l'unité de l'UMA. 

Cet incident a mis en évidence l'importance de la diplomatie et la nécessité pour les pays de la région de travailler ensemble pour résoudre les problèmes de la région. L'UMA doit trouver une solution pacifique qui satisfasse tous les pays membres, y compris l'Algérie, afin d'éviter une escalade des tensions et de garantir la stabilité dans la région. 

D'autre part, le gouvernement algérien a qualifié la décision du président de la Commission de l'Union africaine de recevoir les lettres de créance du diplomate marocain envoyé au siège de l'Union d'acte "irresponsable" et "précipité". 

Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué que la nomination du diplomate marocain n'était pas conforme aux textes régissant le fonctionnement de l'Union du Maghreb arabe et a souligné que le mandat du secrétaire général avait expiré le 1er août 2022. 

Par ailleurs, l'Algérie a souligné que la décision de Mahamat viole le principe d'égalité des Etats membres de l'Union du Maghreb Arabe, mettant en péril la stabilité de la région. L'Algérie a appelé la Commission de l'Union africaine à prendre des mesures urgentes pour annuler la prétendue nomination et rétablir le respect des principes d'égalité entre les États membres.