Marruecos, contra las noticias falsas del Polisario

Pour le gouvernement marocain, la véritable guerre avec le Front Polisario se déroule sur les réseaux sociaux contre les campagnes de désinformation qui, selon le ministère des affaires étrangères, sont menées par le Front Polisario soutenu par l'Algérie.
Face à la désinformation active et continue des médias "Polisario" et "favorables au Polisario", il est important de faire la distinction entre la réalité et la fiction. Le fil de discussion suivant fait la lumière sur certaines de ces fausses accusations", a écrit le ministère marocain des Affaires étrangères sur Twitter.
Dans un autre message Twitter, le ministère a déclaré que "le blocus n'était pas une "action civile". Il est bien connu que le "Polisario" était parmi les provocateurs.

Dans une déclaration publiée vendredi, le ministère des Affaires étrangères a souligné que, face à ces provocations, le Maroc avait décidé d'agir "dans le respect de ses pouvoirs, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec le droit international".
La version des faits depuis Rabat est que le Polisario et ses milices sont entrés dans la zone de Guerguerat le 21 octobre et ont commis des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens et harcelé les observateurs de la MINURSO, les troupes des Nations unies déployées dans la zone du Sahara occidental.
Ces actes compromettent les chances de relance du processus politique souhaité par la communauté internationale, a insisté le ministère. Elle rappelle que depuis 2016, le "Polisario" a multiplié ces actes dangereux et intolérables dans cette zone tampon. Ils violent les accords militaires, défient les appels à l'ordre lancés par le Secrétaire général des Nations unies et violent les résolutions du Conseil de sécurité.

"Depuis le 13 novembre 2020, les miliciens du Polisario effectuent des tirs de harcèlement le long de la ligne de défense sans faire de victimes ni de dégâts matériels dans les rangs des Forces armées royales", a déclaré le FAR-Maroc sur sa page Facebook.
"Conformément aux ordres de ne pas tolérer une telle provocation, les braves éléments des Forces armées royales ont répondu, avec fermeté, à ces tirs en provoquant la destruction d'un poste d'armes à l'est de la ligne de défense, au niveau d'El Mahbes", a ajouté les FAR-Maroc.
Le Maroc avait régulièrement informé le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de ces événements. Il a également appelé comme témoins des membres du Conseil de sécurité et de la MINURSO, ainsi que plusieurs États voisins.

Cependant, "les appels de la MINURSO et de António Guterres, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de sécurité ont malheureusement été vains", a déploré le ministère, soulignant que "le Maroc a donc décidé d'agir, dans le respect de ses compétences, en vertu de ses devoirs et dans le plein respect du droit international".
Pour sa part, après avoir déclaré l'état de guerre avec le Maroc pour "l'invasion" du Sahara occidental, le Front Polisario a affirmé avoir déjà causé des "pertes mortelles" au deuxième jour de bombardement contre l'armée marocaine.

Les bombardements ont lieu au niveau du mur de séparation dans le désert en réponse à l'attaque lancée vendredi par le Maroc au poste frontière de Guerguerat, qui relie la Mauritanie aux territoires occupés de l'ancienne colonie espagnole du Sahara occidental.
Selon une déclaration classée comme "partie de la guerre numéro 2", des unités de l'Armée Populaire de Libération du Sahara (ELPS) "ont attaqué des bases, des points de soutien et de ravitaillement de l'ennemi, et ont porté de lourds coups à l'armée marocaine", qui a subi "des pertes mortelles".
Le secrétaire général du Polisario, Ibrahim Ghali, a considéré samedi que l'accord de cessez-le-feu signé avec le Maroc en 1991 était rompu et a décrété l'état de guerre sur l'ensemble du territoire.