Les associations majoritaires de victimes du terrorisme demandent aux groupes majoritaires du Congrès d'arrêter les tentatives de Unidas Podemos, EH Bildu et Nueva Canarias

Les victimes du terrorisme mettent en garde contre les conséquences de la motion du Congrès visant à donner des pensions et la nationalité aux dirigeants du Front Polisario

Les associations majoritaires de victimes du terrorisme en Espagne et l'Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite), dans une réunion conjointe tenue à Madrid, demandent instamment aux groupes parlementaires majoritaires du Congrès des Députés, tels que PSOE, PP, Vox, PNV, Ciudadanos, PNV, Groupe Mixte de Coalición Canaria, Más País, et le reste de l'arche parlementaire, de stopper immédiatement l'intention de Unidas Podemos, EH Bildu et Nueva Canarias de voter en faveur d'une motion parlementaire dans sa phase initiale pour accorder aux dirigeants du Front Polisario et aux descendants sahraouis, comme c'est le cas du sanguinaire président Brahim Ghali, des pensions à vie aux frais du budget et du trésor public espagnol. Ainsi que la nationalité espagnole, dont bénéficieraient les milliers de personnes censées être nées avant que l'Espagne ne quitte le Sahara et tous leurs descendants.

De nombreuses associations de victimes du terrorisme de différentes communautés d'Espagne, dont l'Asociación Canaria de Víctimas del Terrorismo, présidée par Lucía Jiménez, demandent instamment que cette initiative parlementaire ne soit pas approuvée en raison de la gravité des conséquences irréversibles de toutes sortes qu'elle entraînerait, outre l'humiliation et le mépris des victimes insulaires du terrorisme, qui sont classées comme des délits dans la législation actuelle. 

En ce sens, ils demandent aux groupes parlementaires majoritaires du Congrès des députés, du Sénat et des ministères concernés tels que le ministère de l'Intérieur dirigé par Grande-Marlaska, le Trésor, l'Économie et la Sécurité sociale, dirigés respectivement par Escrivá, Montero et Calviño, d'arrêter et de soutenir le refus du groupe socialiste de la Chambre basse, face à la tentative absurde et humiliante d'accorder des avantages contre-productifs aux dirigeants et membres du Front Polisario Sahraoui, qui à ce jour n'ont ni payé ni collaboré avec la justice espagnole pour élucider les brutales attaques terroristes contre des ressortissants espagnols, pour la plupart originaires des îles Canaries, d'Andalousie, de Galice et du Pays Basque. Ce n'est pas en vain que beaucoup de ces Sahraouis, qui sont en même temps des dirigeants du Polisario depuis 50 ans, ont déposé une plainte auprès de l'Audiencia Nacional pour les presque 300 attaques terroristes menées contre des travailleurs civils espagnols, principalement des îles Canaries, qui travaillaient dans l'entreprise minière Foss-Bucraá et des pêcheurs nationaux, qui ont été assassinés, blessés, mitraillés, kidnappés, torturés ou disparus (ces derniers étant classés comme crimes de génocide et crimes contre l'humanité, qui n'expirent jamais) ; les actes perpétrés par le Front Polisario et le Mpaiac, de 1974 à 1987. Il est inexplicable qu'un grand nombre de veuves et d'orphelins canariens de ces attentats perpétrés par le Front Polisario n'aient toujours pas obtenu du gouvernement espagnol des pensions extraordinaires pour les victimes du terrorisme, en plus de l'indemnisation légitime.

Retard au Congrès des Députés et amendement du projet de loi 29/11 pour égaliser les montants de plus de 600 attentats sans condamnation

D'autre part, lors d'une réunion tenue à Madrid et convoquée par la Commission de la Fondation pour les Victimes du Terrorisme (FVT), plus de vingt associations de toute l'Espagne ont abordé, entre autres, l'urgence d'inclure un projet de loi au Congrès des Députés - avant la fin de cette législature - pour modifier la loi 29/11 obsolète. Tous les groupes ont exprimé le besoin que la Chambre basse légifère rapidement et augmente les compensations légitimes pour les plus de 600 cas d'attaques terroristes non clarifiées et non condamnées par différents groupes et gangs terroristes tels que l'ETA, le Front Polisario, Mpaiac, Terra Llure, Grapo, les organisations djihadistes, entre autres. 

De plus, ces groupes ont réclamé de manière urgente, comme ce fut le cas du président de l'Association Andalouse des Victimes du Terrorisme (AAVT), Joaquín Vidal, l'égalisation légitime et nécessaire des pensions extraordinaires pour les victimes avec les classes passives et la Sécurité Sociale pour les civils et en faveur des parents de toutes les victimes qui ont subi des attentats, la réservation de quotas d'emploi public pour les parents des victimes jusqu'aux petits-enfants des victimes directes, des mesures psycho-sociales médicales/pharmacologiques/psychologiques, un quota de réserve de prise en charge gratuite dans les maisons de retraite, les cliniques et les hôpitaux, des mesures de réparation en termes de logement, de gratuité des services et de qualification dans l'enseignement à tous les niveaux, et une augmentation de la prise en charge de l'assistance compte tenu de l'augmentation et des difficultés détectées ces derniers temps en raison du coût élevé de la vie, aggravé par la pandémie dont souffrent encore aujourd'hui de nombreuses victimes et leurs familles. Un projet de " Cadre de référence pour les victimes du terrorisme " a également été présenté aux différents groupes, qui sera analysé et scruté par les différentes associations de toute l'Espagne, ainsi que d'autres questions d'intérêt. On a également exprimé le besoin de demander aux gouvernements successifs et aux présidents régionaux de Catalogne, José Vargas, des Canaries, Lucía Jiménez, et d'Aragon et des Canaries, Ángel Víctor Torres, de ne pas retarder délibérément les lois régionales complémentaires respectives demandées, qui transfèrent les compétences pour la bonne exécution, étant donné que ce sont les deux seules des 17 communautés autonomes de l'État qui ne veulent pas approuver ces règlements pour l'assistance à toutes les victimes du terrorisme et leurs familles.

  1. Association Andalouse des Victimes du Terrorisme, AAVT. Joaquín Vidal.
  2. Association Canarienne des Victimes du Terrorisme, ACAVITE. Lucía Jiménez. Présidente.
  3. Association catalane des victimes d'organisations terroristes, ACVOT, José Vargas. Président.
  4. Association Murcienne des Victimes du Terrorisme, AMUVITE. Luis Beñago. Président.