El Ministerio del Interior de Marruecos condena los ataques contra las instituciones de Seguridad Nacional

Le ministère marocain de l'Intérieur a dénoncé hier "catégoriquement" les déclarations irresponsables faites aux institutions de sécurité nationale, en avertissant qu'il se réservait le droit de demander justice.
Dans un communiqué de presse, le ministère a déclaré que certaines personnes avaient récemment utilisé les réseaux sociaux et certains sites électroniques pour saper les institutions de sécurité nationale en publiant des plaintes visant à tromper l'opinion publique nationale, à nuire à l'image de ces institutions, à sous-estimer leurs actions et à remettre en question leurs performances.
Cela semble être une réponse à l'homme politique marocain Mohammed Ziane qui avait récemment fait un certain nombre de commentaires contre les institutions de sécurité nationale. Le 25 novembre, le Parti libéral marocain (PLM) a demandé la dissolution de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN). Dimanche, Ziane a également accusé la DGST d'avoir diffusé une vidéo inappropriée de lui avec une femme.
Pour sa part, le ministère a défendu les institutions de sécurité nationale du Maroc contre les "déclarations irresponsables" et s'est étonné qu'elles proviennent de "personnes censées avoir un minimum de responsabilité et d'intégrité". En outre, le ministère de l'Intérieur a averti qu'il se réserve le droit de demander justice contre les personnes qui sapent les institutions de sécurité nationale du Maroc sur les réseaux sociaux.
"L'action de toutes les composantes du ministère reste régie par les dispositions constitutionnelles, les chartes internationales et les textes juridiques, avec pour objectif principal de servir l'intérêt général des citoyens, en particulier le respect de leurs droits et libertés, ce qui témoigne sans aucun doute du choix démocratique fait par le Royaume du Maroc et fondé sur l'obligation de tous d'adhérer aux principes de l'Etat de droit, que ce soit dans le cadre de l'exercice des droits ou du respect des devoirs".
"Les institutions judiciaires de notre pays sont en mesure de garantir tous les droits et libertés individuels et collectifs, ainsi que les institutions constitutionnelles auxquelles le législateur a confié la mission de préserver les droits des citoyens, dans leur relation avec l'administration et la consolidation des principes de justice et d'équité, plutôt que de persister dans cette campagne systématique qui manque d'esprit de responsabilité et d'objectivité et sous-estime les progrès et les réalisations reconnus aux niveaux national et international", a-t-il ajouté.