Un ministre libanais lié au Hezbollah accuse Israël d'avoir attaqué un deuxième poste frontière avec la Syrie

Le ministre libanais des Transports, Ali Hamieh, a accusé Israël d'avoir attaqué un deuxième poste-frontière entre le Liban et la Syrie, empêchant la circulation des véhicules et ne laissant opérationnel qu'un seul point de passage entre les deux pays. « Le passage de Qaa a été mis hors service après une attaque israélienne sur le territoire syrien », a déclaré à l'AFP Hamieh, qui est favorable au Hezbollah.
Les forces de défense israéliennes n'ont pas fait de déclaration sur cette attaque présumée, bien qu'elles aient confirmé par le passé des opérations à la frontière libano-syrienne, utilisée par le Hezbollah pour la contrebande d'armes.
Début octobre, Israël a attaqué les environs du point de passage de Masnaa, le principal point de passage international entre le Liban et la Syrie, et l'a mis hors service. Israël affirme que les postes frontières contrôlés par le Hezbollah sont le principal point d'accès aux armes, en particulier le poste de Masnaa.
« L'unité 4400 du Hezbollah a commencé à transporter des armes qui, selon nous, devaient être utilisées dans le sud du Liban », a annoncé Avichay Adaree, porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe. « Nous avons attaqué un camion transportant des armes et il était rempli d'armes, à en juger par les explosions secondaires que nous avons vues », a-t-il ajouté.

Outre le transport d'armes, les postes-frontières entre la Syrie et le Liban sont utilisés par des milliers de personnes pour fuir la guerre en cours. Selon les chiffres officiels recueillis par l'AFP, près de 500 000 personnes, principalement des Syriens, ont fui vers la Syrie depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah.
Cette nouvelle escalade de la violence entre l'État hébreu et la milice chiite libanaise soutenue par l'Iran a débuté après près d'un an d'attaques récurrentes du Hezbollah sur le territoire israélien, qui ont entraîné l'évacuation de milliers de personnes en Israël. La réponse des FDI à cette offensive a également provoqué le déplacement de communautés dans le sud du Liban, où les troupes israéliennes ont entamé une opération terrestre visant à démanteler l'infrastructure du groupe terroriste.

Les FDI ont également frappé des cibles du Hezbollah à Beyrouth, éliminant une grande partie de la direction militaire et politique de la milice libanaise, y compris son chef, Hassan Nasrallah, et son successeur, Hachem Safieddine.