Ordre d'expulsion du président de l'Association des Algériens au Pays basque pour avoir recruté des terroristes pour Daesh

L'Espagne a émis un ordre d'expulsion à l'encontre du président de l'Association des Algériens au Pays basque pour avoir recruté des adeptes du groupe terroriste Daesh.
Le recruteur présumé venait de solliciter un appel de la mairie de Vitoria pour les entrepreneurs et constitue un élément dangereux au vu de l'accusation qui pèse sur lui.
Rappelons que le pays algérien n'accepte pas les rapatriements et cette personne est un élément dangereux si l'on tient compte de l'accusation qui pèse sur lui et de ses liens présumés avec le groupe djihadiste Daesh (État islamique), présent dans de nombreux pays et responsable de terribles attentats à travers le monde qui sèment la terreur depuis des décennies.
Orden de expulsión al presidente de la Asociación de Argelinos del País Vasco por captar terroristas para el DAESH que acababa de presentarse a una convocatoria del Ayuntamiento de Vitoria para emprendedores.
— 𝑌𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒𝑓 𝑇𝑒𝑚𝑠𝑎𝑚𝑎𝑛𝑖 (@Y_Temsamani) May 25, 2024
Recordemos que Argelia no acepta repatriaciones.. pic.twitter.com/n6P7NY9inD
Cette personne, qui se présenterait sous les initiales I. B., originaire de l'enclave algérienne de Chkef, était officiellement le président de l'Association des Algériens au Pays basque et venait de solliciter un appel de la mairie de Vitoria pour les entrepreneurs lorsque, en décembre 2018, des membres de la police nationale ont fait irruption à l'aube dans l'appartement qu'il louait à Ariznabarra.
Il aurait discuté en ligne pendant des mois avec une jeune femme qu'il exhortait à se former au marketing numérique et à devenir une professionnelle du secteur afin d'aider le groupe terroriste Daesh dans cette région.
Selon les informations, il lui aurait même proposé un mariage arrangé à Vitoria pour lequel « ils recevraient une pension du gouvernement basque de 1 100 euros par mois pour vivre, lui enseigner la religion et la langue ». Cependant, il a finalement été démasqué parce que la jeune fille en question était en fait un agent de police sous couverture qui participait à une opération des forces de sécurité.
Orden de expulsión al exlíder de una asociación argelina en Vitoria por captar adeptos para el Estado Islámico.
— Tribuna Digital7 (@TribunaLibreES) May 25, 2024
De puertas para fuera ejercía como presidente de la Asociación de argelinos del País Vasco. Acababa de presentarse a una convocatoria del Ayuntamiento de Vitoria para… pic.twitter.com/qE2dZKbthN
Selon des médias comme El Correo, il a déjà purgé une peine de cinq ans pour « endoctrinement terroriste ».
Même s'il est localisé, il y a l'inconvénient que « l'Algérie n'accepte pas habituellement les rapatriements, surtout depuis que l'Espagne a opté pour le Maroc », selon des sources judiciaires. Sachant que l'Etat algérien a manifesté son désaccord diplomatique avec le gouvernement espagnol sur la décision de ce dernier de soutenir la proposition d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, qu'il considère comme la voie « la plus sérieuse, la plus crédible et la plus réaliste » pour résoudre le conflit sahraoui.
L'Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021 après avoir accusé le royaume marocain d'actes hostiles et de désaccords politiques sur des questions telles que le Sahara occidental, un dossier sur lequel l'État algérien soutient le Front Polisario qui, contrairement aux postulats marocains, exige la tenue d'un référendum sur l'indépendance du Sahara occidental, exige la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la population sahraouie, alors que le royaume marocain considère le territoire sahraoui comme faisant partie de ses provinces du Sud et lui accorderait une large autonomie sous souveraineté marocaine conformément aux résolutions des Nations unies.