Le soutien international à l'intégrité territoriale du Maroc s'accroît

- La Côte d'Ivoire dénonce la situation humanitaire à Tindouf
- La Papouasie-Nouvelle-Guinée salue l'investissement marocain au Sahara Occidental
Plusieurs pays ont récemment réaffirmé leur soutien indéfectible à la position du Maroc sur le Sahara occidental, en particulier la viabilité du plan d'autonomie présenté par Rabat pour mettre fin au conflit.
Ces pays, dont le Guatemala, la Guinée et le Burundi, ont exprimé leur soutien lors des sessions ordinaires du C-24 qui se sont tenues les 10 et 11 juin.
Carla Maria Rodriguez, représentante permanente du Guatemala auprès de l'ONU, a déclaré que le Guatemala considérait l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume en 2007 comme une "base réaliste, crédible et sérieuse pour une solution négociée entre les parties dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume".

Elle a également souligné la valeur des efforts déployés par le Maroc pour rechercher une solution politique juste et durable au conflit régional, saluant également le travail du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé pour le Sahara occidental pour faciliter la relance du processus politique.
Pour sa part, la Guinée a également réitéré son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution de "compromis" pour mettre fin au différend.
Selon le représentant permanent de la Guinée auprès de l'ONU, Paul Goa Zoumanigui, cette initiative "est conforme aux principes et normes du droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions de l'ONU, dans le but de trouver une solution favorable à ce différend régional de longue date".

Le Burundi a exprimé des sentiments similaires, saluant l'ouverture de consulats généraux de pays arabes, américains et asiatiques, ainsi que d'organisations régionales, à Laayoune et Dakhla, dans le sud du Maroc.
D'autres nations ont fait des commentaires similaires lors des sessions régulières du C-24, notamment Antigua-et-Barbuda, le Sénégal, ainsi que les pays du CCG (Conseil de coopération des États arabes du Golfe), qui ont réitéré leur soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Plus de 107 États membres de l'ONU soutiennent la proposition marocaine. Parmi eux figure la Côte d'Ivoire, qui considère le plan comme une solution "crédible, pertinente et unique". Il se concentre sur le transfert de "prérogatives importantes et multiples" à la population sahraouie.
La Côte d'Ivoire dénonce la situation humanitaire à Tindouf
Le représentant du pays africain auprès de l'ONU, Tiemoko Moriko, a également salué les progrès du Maroc en matière de droits de l'homme, notamment le renforcement des commissions des droits de l'homme au Sahara occidental et la coopération avec les organes de l'ONU chargés des droits de l'homme.
Le diplomate ivoirien a également appelé à la reprise des tables rondes entre le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario. Ces discussions, tenues en 2018 et 2019, ont été considérées comme une étape positive, Moriko estime donc qu'elles devraient se poursuivre "dans le même format et avec les mêmes participants".

Pour que ce processus aboutisse, Moriko a souligné l'importance pour toutes les parties de faire preuve de "réalisme, d'esprit de compromis et de bonne foi" afin de parvenir à une solution durable, faisant ainsi écho aux recommandations du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le représentant ivoirien a également profité de la session pour dénoncer la situation des droits de l'homme dans les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie, administrés par le Polisario. Dans cette optique, M. Moriko a appelé à un recensement de la population, conformément aux recommandations de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée salue l'investissement marocain au Sahara Occidental
La Papouasie-Nouvelle-Guinée, par l'intermédiaire de son ambassadeur à l'ONU, Andrew Dopeke, a exprimé un point de vue similaire, s'inquiétant de la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en particulier des violations affectant les femmes et les enfants.
Comme son homologue ivoirien, Dokepe a également appelé le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario à reprendre les tables rondes conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité en vue de parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable.

Réitérant son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, le diplomate a souligné les investissements importants réalisés par le Maroc dans les infrastructures de la région, qui ont amélioré les conditions de vie des citoyens.