Un soutien international pertinent à la position du Maroc pour résoudre le conflit du Sahara

Le 19ème Sommet du Mouvement des Non-Alignés a réaffirmé samedi, à l'issue de ses travaux à Kampala, son soutien au cycle politique de l'ONU sur le différend territorial autour du Sahara marocain, en vue de parvenir à une "solution politique acceptable par les parties".
Rabat propose d'étendre l'autonomie de la région du Sahara sous sa souveraineté, tandis que le Front Polisario réclame un référendum d'autodétermination, une proposition soutenue par l'Algérie, qui héberge les membres du Front.
Les chefs d'État et de gouvernement du Mouvement des non-alignés (MNA) ont pris note de la "série de négociations tenues sous les auspices des Nations unies et de l'engagement des parties à continuer à faire preuve de volonté politique et à travailler dans un climat propice au dialogue afin d'entrer dans une phase plus intensive de négociations", selon la déclaration finale du sommet.

Le sommet de Kampala a clairement indiqué que l'objectif est également d'assurer la mise en œuvre des récentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui ont constamment souligné que l'initiative marocaine d'autonomie est sérieuse et crédible.
Le document final a également souligné l'importance et la pertinence des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2007, notamment la résolution 2703 adoptée le 30 octobre 2023, qui stipule qu'une solution politique définitive ne peut être qu'une "solution politique réaliste, pratique, durable et fondée sur le consensus".
Cette résolution, qui consacre les tables rondes comme seul cadre pour la série politique de l'ONU, identifie clairement les parties à ce processus et exige qu'elles continuent à s'y engager jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée.

Il convient de noter que toutes les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007, clairement incluses dans le document final du sommet de Kampala, consacrent la priorité de l'initiative marocaine d'autonomie en tant que base sérieuse et crédible et seule voie à suivre pour le processus politique.
En conclusion, la déclaration finale a exhorté toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et son envoyé personnel au Sahara marocain, Staffan de Mistura, compte tenu de leur engagement continu dans la série politique sous les auspices de l'ONU.

Ce faisant, le document final du Sommet de Kampala consacre la position marocaine en affirmant au Mouvement des Non-Alignés la nécessité de parvenir à une solution politique basée sur le consensus et le réalisme.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, qui a représenté le roi du Maroc Mohammed VI au 19e sommet des chefs d'État et de gouvernement du Mouvement des non-alignés, était à la tête d'une importante délégation composée de l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilal, de l'ambassadeur en Tanzanie, Zakaria Al-Komiri, de l'ambassadeur, directeur général de l'Agence marocaine de coopération internationale, Mohamed Mithal, et du directeur des Nations unies et des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Radwan Husseini.

Vendredi matin, Kampala a donné le coup d'envoi du 19e sommet du Mouvement des non-alignés, qui a été précédé de réunions préparatoires au niveau des ministres des affaires étrangères des États membres, notamment la réunion du Comité Palestine de jeudi, qui a débouché sur un soutien renouvelé à la cause palestinienne et sur la demande d'un cessez-le-feu à Gaza.
Le Mouvement des non-alignés, fondé en 1961 par des pays qui ne voulaient pas s'allier aux États-Unis ou à l'Union soviétique pendant la guerre froide, compte actuellement 120 membres, ainsi que 17 pays observateurs, tandis que la Turquie participe à ses sommets en tant qu'"invitée" depuis 2006, bien qu'elle n'en soit pas membre.