Marruecos: progreso y paso firme en sanidad y bienestar social

L'éducation, la santé et la sécurité sont les principales politiques qui bénéficieront des 408 milliards de dirhams dont dispose le Maroc dans son budget général de l'État pour 2023. Ce montant, qui représente une augmentation de 13,8 % par rapport à l'année dernière, vise à consolider la protection sociale dans le royaume alaouite, qui a déjà pris une première mesure : l'extension de la couverture maladie à plus de 32 millions de travailleurs de l'économie régulière.
"Le gouvernement a également facilité les modalités d'accès aux services de santé dans des conditions décentes, afin de garantir l'égalité entre tous les Marocains, quelle que soit leur situation économique et professionnelle", a déclaré le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Une mesure qui profite aux plus de 23 millions de personnes enregistrées au cours de l'année dernière qui travaillent actuellement dans l'économie informelle et le libre-échange.
Cette augmentation rapide de la couverture sanitaire entraîne également une augmentation des installations et des services liés à la santé, pour lesquels la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a facilité l'ouverture de nouvelles agences et de centres de communication pour l'enregistrement des nouveaux travailleurs, en plus de l'augmentation du nombre de professionnels.

Lors d'un conseil des ministres présidé par le roi du Maroc Mohammed VI, un accord a été conclu pour porter le nombre de professionnels de la santé à 90 000 d'ici 2025, avec 24 professionnels de la santé pour 10 000 habitants. L'objectif à long terme a été fixé à 45 pour 10 000 d'ici 2030. Pour atteindre ces chiffres, et selon l'accord, trois facultés de médecine et de pharmacie et trois hôpitaux universitaires seront ouverts à Errachidia, Beni Mellal et Guelmim, avec un budget de près de 300 millions de dollars. La durée de la formation médicale devrait également être réduite de sept à six ans afin de se conformer au nouveau modèle de développement (NDM).
Éviter la pénurie de personnel de santé est actuellement l'un des plus grands défis pour le gouvernement du pays et une question qui est au centre de la politique. Lors de la dernière séance de questions à la Chambre des représentants, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a souligné le travail à accomplir pour moderniser et restructurer le secteur de la santé, notamment pour pallier le manque de ressources humaines. Selon le porte-parole du ministère de la Santé, la solution réside dans "une rémunération plus attractive".

Toutefois, la session a également permis de mettre en évidence les progrès réalisés dans ce domaine. Khalid Aït Taleb a souligné l'importance de la "révolution" des textes juridiques en cours qui amélioreront le service de santé, tels que le statut des fonctionnaires de la santé et le plan de santé autonome, qui, comme il l'a affirmé, "est la solution".
Le ministre a également rappelé les actions menées pour la maintenance des équipements, la réhabilitation et l'amélioration des hôpitaux. Les établissements de santé marocains ont actuellement une capacité de 28 000 lits, en plus des 3 400 programmés dans le budget de cette année.
Depuis le début du mandat, le gouvernement d'Aziz Akhannouch a augmenté progressivement le budget de la santé au cours de la première et de la deuxième année, avec plus de quatre milliards de dirhams investis d'ici 2021. Le Maroc donne ainsi un rythme soutenu à l'amélioration déjà constatée de la santé et du bien-être social.