"Il est parti, celui qui m’a appris la lettre" est une phrase qui peut sembler simple en apparence, mais qui porte en elle des douleurs profondes et une perte irréparable. Aujourd'hui, j'écris à propos d'une personne qui était plus qu'un simple directeur, il était un enseignant, un ami, un mentor, un père et un modèle que je n’aurais jamais imaginé perdre un jour. Il nous a quittés, mais ses paroles et ses actions resteront présentes dans ma vie pour toujours.
Il était mon directeur au travail, mais je n'ai jamais ressenti qu'il était directeur au sens traditionnel du terme. Parfois, on l'appelait "Oncle Haitham", parfois "My boss". Il n'était ni distant ni autoritaire. Il était un vrai leader, avec une âme bienveillante et un style agréable, capable de gérer le travail de manière à faire en sorte que chacun se sente membre d'une même équipe, avançant vers un objectif commun, grâce à ses orientations professionnelles et son attention constante à développer nos compétences personnelles et techniques.
Il nous a appris le journalisme et les médias de A à Z, mais ne s'est pas contenté de nous enseigner les techniques d’écriture ou la diffusion de nouvelles, il nous a aussi appris différentes façons de vivre. Il a cultivé en nous l’amour de notre métier et le respect de l'intégrité. Il croyait que les médias sont un message puissant, si nous traitons la parole et la lettre avec sérieux. Dans la société, il nous a appris à nous en tenir à la vérité, quelles que soient les conséquences, et à être la voix de la vérité, non celle du pouvoir ou de l’argent.
Il a aussi joué un rôle majeur dans mon apprentissage des technologies modernes dans les médias, et de la manière d'interagir avec un monde en constante évolution dans ce domaine. Il nous a enseigné à utiliser des outils vivants qui nous permettent d’interagir et de communiquer avec le public d’une manière sans précédent.

Je me souviens souvent de nos discussions sur les films et séries que nous regardions, ou sur ceux qu'il me conseillait de regarder et d’écrire à leur sujet, que ce soit pour le plaisir ou pour analyser et comprendre comment le cinéma et la télévision peuvent refléter et influencer la société. Il reliait toujours l'art aux médias et nous enseignait que la critique n’est pas une arme contre les autres, mais un moyen d’améliorer soi-même et de voir le monde différemment.
Mais ce que j'ai appris de lui va bien au-delà du journalisme et des médias. Il m’a appris la sincérité dans la parole et l’action. C’était un homme direct, qui ne transigeait pas sur ses principes et ses valeurs. Il nous a appris que l’honnêteté doit être présente à chaque pas que nous faisons.
Il était généreux, pas seulement matériellement, mais aussi dans ses sentiments et ses idées. Il partageait avec nous ses expériences et ses pensées comme il partageait ses succès. Il nous a fait l’aimer, nous respecter et nous craindre de le perdre. Sa vie semblait être une leçon vivante de générosité, car il ne manquait jamais de nous offrir tout ce qu'un jeune dans sa carrière professionnelle aurait pu souhaiter.
Quant à son sens de l’humour, il avait une capacité extraordinaire à alléger n'importe quel moment lourd avec une blague ou une remarque comique. Il savait comment détendre l'atmosphère et faire en sorte que tout le monde se sente à l'aise dans l'environnement de travail. Il nous a appris que le rire est un moyen de surmonter les difficultés et de supporter les responsabilités.

Il nous a appris à compter sur nous-mêmes et à avoir confiance en nos capacités. Il répétait souvent qu’il n’y a rien d’impossible pour ceux qui ont la volonté et la détermination. Il nous enseignait à ne pas hésiter à prendre des décisions et à tracer notre chemin avec confiance.
Il était comme un père pour nous tous, nous respectait et nous traitait comme ses enfants. À chaque étape, je comptais sur sa présence comme un pilier sur lequel m’appuyer, comme si j’étais dans un abri d’une sécurité inébranlable. Il n’a jamais laissé de place à l’échec, il était toujours là pour nous soutenir lorsque nous en avions besoin.
Aujourd'hui, après son départ, je ressens un grand vide que rien ne pourra combler. Mais je me promets de continuer à suivre ses leçons et ses actions qu'il a semées en nous. Je vais continuer dans le journalisme et les médias, et chaque jour, je continuerai à apprendre, comme il nous l’a appris. Je préserverai ses valeurs dans ma sincérité, mon honnêteté, ma générosité, mon sens de l’humour, ma confiance en moi et mon indépendance.
"Il est parti, celui qui m’a appris la lettre", il est parti, My Boss pour lequel il n'y a pas de remplaçant. La lettre qu'il nous a enseignée vivra en nous pour toujours. Nous n'oublierons jamais que notre approche de la vie et du travail est le fruit de son influence. Il était plus qu'un directeur, il était un enseignant, un père. Son départ n’est pas un adieu, mais le début d’une nouvelle vie où nous apprenons à être comme lui, à faire face aux défis de la vie avec espoir et confiance, et à travailler pour le bien et la justice, comme nous l'a appris My bigg Boss, le Dr. Haitham El-Zobaidi, que Allah ait son âme.