Maroc: collaboration internationale en matière de recherche scientifique sur les zones arides et le développement des déserts

Comme chaque année, la ville de Dakhla, dans le sud du Maroc, a accueilli les 11 et 12 mai la quatrième édition du Congrès international sur l'économie des déserts, organisé annuellement par l'École nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Dakhla - Maroc.
Selon le Professeur Elouali Aailal, fondateur et président de ce congrès, cette quatrième édition du Congrès International sur l'Economie des Déserts est exceptionnelle par la participation exceptionnelle d'éminentes personnalités scientifiques et professionnelles et des membres du comité scientifique, de leurs prestigieuses universités, affiliations et instituts de recherche sur les déserts et les zones arides, de leurs nationalités issues de tous les continents, ainsi que par l'importance, la spécificité, l'actualité et la pertinence des thèmes et des questions qui seront débattus.

Le Congrès International sur l'Economie des Déserts - ENCG, Dakhla, Maroc (ICDED) - est le pionnier et la première réunion mondiale de recherche scientifique sur les zones arides, le Sahara et le développement économique des déserts (R&D), dont l'approche est de penser globalement (internationalement) et d'agir localement.
Le but ultime du Congrès international sur l'économie des déserts - Dakhla est d'être une plateforme pour la recherche scientifique interdisciplinaire sur l'économie, la gestion et le développement (développement rural) du désert, des terres arides et du Sahara (zones arides chaudes, régions hyper-arides ou semi-arides, oasis et zones rurales éloignées), L'objectif est de contribuer efficacement à la bonne gouvernance et au développement durable des zones arides dans le monde entier, d'attirer et de promouvoir les opportunités d'investissement dans le Sahara et les déserts, et de stimuler les rencontres entre toutes les parties prenantes à l'échelle mondiale : Universitaires, praticiens, décideurs politiques, société civile et ONG. ..., en vue de favoriser le dialogue, le partenariat et la coopération entre les pays désertiques du monde entier : l'Afrique et les États du Golfe (la région MENA et le Sahel...), les États-Unis d'Amérique, l'Australie, la Chine, l'Inde, l'Amérique du Sud... dans le but de valoriser et de promouvoir la connaissance du désert et les conclusions et recommandations de ses études et conférences, et de créer un environnement propice à l'échange d'expériences, de connaissances, de formations, de pratiques éducatives et d'innovations, sur des thèmes liés à l'économie du désert et à la gestion des zones arides, tels que le tourisme, l'industrie du voyage et l'économie du tourisme ; l'économie, la gestion et la production du bétail ; l'agriculture, l'aquaculture et l'économie agricole (économie rurale) ; l'économie de l'eau, la sécheresse et la gestion de la rareté de l'eau ; les énergies renouvelables, l'économie de l'énergie et la gestion de l'énergie ; l'exploitation minière et la gestion des ressources naturelles ; l'économie des phosphates et l'industrie des engrais phosphatés ; le transport et la logistique ; la pêche, l'économie maritime et l'économie des océans ; l'économie spatiale (économie de l'espace) et l'industrie spatiale ; la technologie et l'innovation ; les sports nautiques et les loisirs, l'économie du sport et la gestion du sport ; les industries culturelles et créatives, le patrimoine matériel et immatériel ; la biodiversité, les zones humides, l'environnement et la conservation et la gestion de la nature. Ainsi, une édition sera organisée chaque année.

Cette manifestation scientifique internationale s'inscrit dans le cadre de l'engagement résolu et de la responsabilité du Maroc à l'égard de ses profondeurs africaines. Cet engagement est dicté par des liens historiques, géographiques et culturels, et s'appuie principalement sur les provinces du sud du Maroc, qui constituent le trait d'union entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne. Bien que ces provinces soient situées dans le désert, elles ont réalisé des progrès considérables en un temps record, grâce à la mise en œuvre de stratégies de développement spécifiques adaptées aux régions sahariennes, dont le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud du Maroc.
Grâce à la coopération multilatérale africaine et internationale, les déserts et les zones arides du monde entier, notamment en Afrique (Sahara et Sahel), avec leurs vastes et riches littoraux maritimes naturels, constituent un atelier ouvert et une scène pour des mégaprojets et des infrastructures transsahariennes d'envergure : Le projet Desertec (énergies propres et renouvelables), l'initiative de la Grande Muraille Verte du Sahara et du Sahel (végétalisation du Sahara et lutte contre la désertification), le gazoduc Maroc-Nigeria, le projet d'oléoduc transafricain (eau), le projet de port atlantique de Dakhla, l'initiative Power Africa, l'initiative Desert to Power.