Blinken se rend en Arabie saoudite dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient axée sur la bande de Gaza

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé en Arabie saoudite, première étape d'une longue tournée au Moyen-Orient pour discuter, entre autres, de la gouvernance de Gaza après la guerre avec Israël.
La délégation dirigée par Blinken devrait se rendre en Israël dans les prochains jours, où elle "fera pression" sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu'il prenne des mesures concrètes, que le président Joe Biden lui a demandé à plusieurs reprises au cours du mois écoulé, afin d'améliorer la situation humanitaire désastreuse à Gaza.
Les aspirations américaines pour la visite de Blinken sont de rechercher une solution à court terme, en réduisant les attaques israéliennes sur Gaza, et à long terme, en visant la création d'un gouvernement stable, non lié au Hamas, qui aidera le peuple gazaoui à trouver la stabilité.

À Riyad, Blinken devrait rencontrer de hauts responsables saoudiens et tenir des réunions approfondies avec ses homologues de cinq pays arabes (Qatar, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Jordanie) afin de poursuivre les pourparlers sur la gestion de la bande de Gaza.
Le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, a déclaré que le secrétaire d'État discuterait des efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages et de la manière dont le Hamas s'interpose entre le peuple palestinien et un cessez-le-feu.

Pendant ce temps, le président américain Joe Biden s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour la première fois depuis le 13 avril, date à laquelle l'Iran a tiré des missiles et des drones sur Israël. Lors de cet entretien, le président américain a réitéré sa "position claire sur l'invasion israélienne prévue de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza".
Le président américain Joe Biden s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour la première fois depuis le 13 avril, date à laquelle l'Iran a lancé des missiles et des drones contre Israël. Au cours de cet entretien, le président américain a réaffirmé sa "position ferme sur l'invasion israélienne prévue à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza".

Que se passera-t-il après la guerre ?
Des niveaux alarmants sont atteints à Gaza. Selon des sources du ministère de la santé du Hamas, avec au moins 34 388 Palestiniens morts et 77 437 autres blessés, le scénario pour les habitants de Gaza et les organisations humanitaires est abusif. Selon la même source, 32 personnes ont été tuées et 69 blessées au cours des dernières 24 heures. Le ministère a également mis en garde contre la perte de capacité de traitement de l'eau potable dans la bande de Gaza.
Il attend de Blinken qu'il réunisse les pays arabes et européens pour discuter de la manière dont l'Europe peut contribuer à la reconstruction du territoire, transformé en désert en six mois par les bombardements israéliens. Bien que le Qatar et l'Égypte soient en pourparlers depuis des mois, aucun accord n'a été conclu entre le Hamas et Israël sur la libération des otages et l'application d'un cessez-le-feu à Gaza.

Khalil al-Hayya, chef d'état-major adjoint dans la bande de Gaza, a indiqué que le Hamas enquêtait sur la réponse officielle d'Israël à sa position concernant les pourparlers sur le cessez-le-feu depuis le samedi 27 avril et la proposition d'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Israël a menacé d'intervenir à Rafah si le groupe palestinien ne répondait pas rapidement. Vendredi, une délégation de médiateurs égyptiens, qataris et américains s'est rendue en Israël pour discuter de la question. Selon John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité, les États-Unis tentent de mettre fin à un cessez-le-feu de six semaines entre Israël et les militants de la bande de Gaza, qui dure depuis près de sept mois.

Un cessez-le-feu est en cours de négociation depuis des mois et, malgré quelques signes sporadiques d'un accord possible, Kirby n'a pas laissé entrevoir de nouveaux progrès dans les pourparlers. Il a déclaré aux responsables américains que la décision d'Israël de ne pas déployer de troupes terrestres dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, ne répondrait pas aux préoccupations des États-Unis concernant le risque pour la vie de plus d'un million de réfugiés palestiniens dans cette zone.