Au cours de son voyage de trois jours, Aviv Kochavi promouvra la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays

El jefe del Estado Mayor del Ejército de Israel visita Marruecos

PHOTO/AMOS BEN GERSHOM - Lieutenant-général Aviv Kochavi, chef des forces de défense israéliennes

Aviv Kochavi sera le premier chef des Forces de défense israéliennes (FDI) à se rendre au Maroc. Le chef d'état-major de l'armée israélienne se rend dans le Royaume dans le but de renforcer "davantage" la coopération militaire et sécuritaire entre les deux nations, selon les FDI.

Kochavi doit atterrir à Rabat lundi avec une délégation de Tsahal qui rencontrera des membres de haut rang des Forces armées royales marocaines au cours des trois prochains jours.

Depuis que le Maroc et Israël ont rétabli leurs relations diplomatiques, Rabat et Jérusalem ont renforcé leur partenariat dans plusieurs domaines, tels que la technologie, le tourisme, la sécurité et la défense. La visite de Kochavi intervient quelques mois après que le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, se soit rendu au Royaume pour signer un protocole d'accord sur la coopération bilatérale en matière de sécurité.

AP/ILLAN BEN ZION - El ministro de Defensa israelí, Benny Gantz, a la izquierda, se reúne con líderes de la comunidad judía durante una visita a la sinagoga Talmud Torah en Rabat, Marruecos, el jueves 25 de noviembre de 2021

Suite à cet accord, et dans le but de renforcer le partenariat entre les deux pays, le Maroc a reçu en mars une délégation des FDI dirigée par Effe Defrin, chef de la division de la coopération internationale des FDI, Tal Kelman, haut responsable militaire chargé des affaires iraniennes, et le commandant de la division des opérations de la direction des renseignements, connu sous le nom de général de brigade G. Récemment, lors des derniers exercices militaires "African Lion" - qui se sont tenus au Maroc - Israël a participé en tant qu'observateur. En outre, comme le rapporte Morocco World News, Israël et le Maroc sont également intéressés par l'intensification du partenariat en matière de renseignement militaire. 

PHOTO/MAROC DIPLOMATIE/TWITTER  -   Ayelet Shaked, ministra de Interior de Israel, junto a Nasser Bourita, ministro de Asuntos Exteriores de Marruecos
Israël cherche un front commun contre l'Iran

Depuis le début de l'année, Kochavi a rencontré de hauts responsables militaires de plusieurs pays arabes. Au début de l'année 2022, le chef des FDI s'est rendu à Bahreïn pour son premier voyage officiel. Lors de son séjour dans le pays du Golfe, Kochavi avait rencontré son homologue qatari, malgré les relations limitées entre Doha et Jérusalem, rapporte The Times of Israel. Par la suite, en mars, Kochavi a participé à une réunion en Égypte avec plusieurs responsables militaires arabes, dont le chef militaire saoudien, comme le rapporte le Wall Street Journal.

Israël, avec les États-Unis, tente d'établir un front commun contre les menaces iraniennes. Lors de la récente visite du président américain Joe Biden au Moyen-Orient, ce défi a joué un rôle important lors des réunions, notamment en ce qui concerne le programme nucléaire de Téhéran

AP/Organización de Energía Atómica de Irán  -   Fotografía de archivo, los técnicos trabajan en el circuito secundario del reactor de agua pesada de Arak, mientras los funcionarios y los medios de comunicación visitan el lugar, cerca de Arak, Irán

À la suite du voyage régional de Biden, un conseiller du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a souligné à Al Jazeera que l'Iran était capable de produire une bombe nucléaire, même si la décision de la construire n'a pas encore été prise. Suite à ces déclarations, Kochavi a déclaré que la préparation d'une "option militaire contre le programme nucléaire de l'Iran est une obligation morale et un ordre de sécurité nationale". "Les FDI continuent de se préparer à une attaque contre l'Iran et doivent se préparer à tout développement et à tout scénario", a-t-il déclaré. Lors de son séjour en Israël, Biden a également prévenu que les États-Unis n'utiliseraient la force "qu'en dernier recours" pour freiner les ambitions nucléaires de Téhéran.