Le Maroc accélère ses plans de développement et de stabilité dans les provinces du sud

Le plan de développement, d'industrialisation et de modernisation du Sahara marocain est une initiative stratégique lancée par le roi Mohammed VI qui vise à accroître la croissance économique, à garantir la stabilité et à améliorer la qualité de vie dans cette région.
En cette année qui marque le 50e anniversaire de la Marche verte, la situation au Sahara marocain connaît un changement notable grâce aux investissements réalisés ces dernières années dans des secteurs clés tels que les infrastructures, avec la construction et l'extension d'autoroutes, d'aéroports et de ports comme celui de Dakhla Atlantique, qui constituera une référence importante pour le développement des provinces du sud du Maroc.
Des répercussions positives sont également attendues pour toute cette région africaine qui peut bénéficier de l'initiative royale visant à renforcer la façade atlantique de ses économies, à créer des emplois qui évitent l'émigration et à consolider ses institutions.
Dans le cadre de la neutralisation de l'instabilité et de la menace que représentent les groupes terroristes dans les pays du Sahel et les mouvements paramilitaires de gouvernements étrangers dans la région, tels que la Russie ou l'Iran, l'attention de l'OTAN et de l'UE sur cette région est stratégique.
Les initiatives politiques des dirigeants locaux et régionaux sahraouis élus par les Sahraouis lors des élections générales, régionales et locales qui se sont tenues au Maroc en septembre 2021, et qui auront lieu à nouveau en 2026, soulignent l'importance qu'ils accordent à la tenue régulière de congrès, séminaires, journées et événements de toutes sortes dans les villes du Sahara marocain afin de faire connaître aux milliers de participants étrangers la réalité actuelle des Sahraouis dans les provinces du sud du Maroc.
Ces rencontres avec des professionnels de tous les secteurs, comme le Congrès international des journalistes auquel ont participé 121 professionnels du monde entier, permettent de lutter contre les clichés faux et dépassés utilisés par ceux qui veulent maintenir une situation inacceptable comme celle que vivent des milliers de personnes dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Attractif pour les investisseurs
Dans le domaine des investissements dans les exploitations énergétiques, le gazoduc Nigeria-Maroc se distingue par son ampleur et son impact considérable. En outre, des projets d'énergies renouvelables sont en cours de développement avec diverses entreprises internationales, notamment l'Agence française de développement, qui prévoit d'investir 168 millions de dollars pour la période 2025-2026.
Le Maroc cherche à attirer les investissements étrangers en mettant en avant son cadre juridique favorable, ses incitations fiscales et sa stabilité politique. Des entreprises espagnoles, japonaises et d'autres parties du monde manifestent leur intérêt pour une collaboration avec des partenaires marocains dans divers secteurs tels que les infrastructures, la logistique, les énergies renouvelables, l'exploitation minière, la pêche, l'agriculture et le tourisme.
Le Royaume du Maroc a mobilisé d'importants investissements pour garantir la prospérité et le développement économique de la région du Sahara, a déclaré le vice-président de l'American Foreign Policy Council, Ilan Berman, avant de souligner la dynamique internationale croissante de reconnaissance des efforts du Royaume dans son Sahara.
« L'approche du Maroc dans la gestion des affaires de ses provinces du sud est des plus révélatrices », grâce aux investissements importants consacrés au développement intégral de cette région du Royaume, a indiqué l'analyste américain dans une interview accordée à MAP-Washington à l'occasion de la célébration de la Fête du Trône.
Cette approche a porté ses fruits, s'est-il félicité, soulignant qu'un nombre croissant de pays ont pris conscience que l'initiative du Maroc pour le développement de ses provinces du sud est « réaliste et viable ». Les efforts déployés par le Royaume dans son Sahara sont salués par un nombre croissant de pays, a-t-il déclaré.
Berman a également souligné que « si la proposition marocaine d'autonomie est la seule initiative sérieuse sur la table, il est alors naturel qu'elle bénéficie d'un large soutien ». « C'est ce que nous avons vu récemment avec le soutien exprimé par le Royaume-Uni et le Portugal à cette initiative », a-t-il ajouté.

Le leadership de Mohammed VI
Il a par ailleurs souligné la réforme du domaine religieux menée sous la direction de Mohammed VI, qui a fait du Royaume un modèle à suivre au niveau régional et international.
À cet égard, il a souligné que la création de l'Institut Mohammed VI pour la formation des imams, des prédicateurs et des prédicatrices, la formation d'imams étrangers et la promotion d'un discours de tolérance dans les forums internationaux ont renforcé la position et l'influence du Maroc dans le monde islamique, ainsi que l'intérêt croissant des pays occidentaux pour les alternatives aux idéologies extrémistes.
L'analyste américain a également souligné que les relations de longue date entre le Maroc et les États-Unis témoignent de leur dynamisme et de leur importance pour les deux pays. Le Maroc n'est pas seulement un « allié historique », mais est devenu « un partenaire indispensable » pour avancer ensemble, a-t-il insisté.
Berman a également évoqué le rôle géostratégique « clé » du Maroc dans le développement du continent africain, soulignant que le Royaume a fait de cette approche une priorité politique et une nécessité économique.
Le Maroc bénéficie de sa position géographique privilégiée pour servir de porte d'entrée économique vers le reste du continent africain, a ajouté le vice-président de l'American Foreign Policy Council.
S'agissant des efforts du Maroc pour renforcer la coopération Sud-Sud, Berman a affirmé que la mise en œuvre de la Vision royale vise à consolider le rôle du Royaume en tant qu'acteur majeur et puissance émergente sur la scène internationale.
Cette Vision est de plus en plus appréciée et soutenue par la communauté internationale, a conclu l'analyste.