Le conflit et la situation des Palestiniens devraient être l'un des principaux sujets abordés lors de ces rencontres

Sur fond de guerre à Gaza, le roi Mohammed VI se rend au Qatar et aux Émirats arabes unis

AFP/HAMAD AL-KAABI - Mohamed bin Zayed al-Nahyan, presidente de los Emiratos Árabes Unidos, junto al rey Mohamed VI de Marruecos
AFP/HAMAD AL-KAABI - Le cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis, avec le roi du Maroc Mohammed VI.

Le roi du Maroc Mohammed VI devrait effectuer deux visites officielles au Qatar et aux Émirats arabes unis à partir de ce vendredi, selon Maghreb-Intelligence qui s'appuie sur des sources fiables à Rabat.

En effet, révèle le portail, des équipes des services du monarque marocain, ainsi que des médias publics marocains, sont déjà en route pour Doha. Outre Mohammed VI, plusieurs membres du gouvernement Akhannouch devraient également se rendre dans le Golfe.

Cette visite intervient en pleine guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et, bien que l'agenda de ces deux visites n'ait pas été dévoilé, la question palestinienne devrait occuper une place importante dans les rencontres entre Mohammed VI et les dirigeants du Qatar et des Émirats, ainsi que les excellentes relations entre les trois pays. 

Le Qatar et les Émirats arabes unis sont deux des principaux alliés du Royaume dans la région du Golfe. Ces deux pays, ainsi que le Maroc, peuvent jouer un rôle clé dans la recherche d'une solution au conflit actuel entre le Hamas et Israël.

En effet, Doha est devenu un acteur clé dans les négociations entre Israël et le groupe terroriste. Ces négociations, dans lesquelles les États-Unis jouent également un rôle important, visent à parvenir à un cessez-le-feu et à libérer les plus de 200 otages israéliens détenus par le Hamas et d'autres organisations telles que le Jihad islamique palestinien.

L'arrivée du roi Mohammed VI dans la région coïncide également avec l'annonce d'une trêve qui, selon le ministère qatari des Affaires étrangères, débutera à 7 heures demain matin, vendredi. Les 13 premiers otages devraient arriver en Israël à 16 heures. Selon Doha, la trêve durera quatre jours. 

Fuerzas de Defensa de Israel vía REUTERS - Soldados israelíes toman posiciones durante la operación terrestre en curso del ejército israelí contra el grupo islamista palestino Hamas, en un lugar designado como Gaza, en esta imagen fija del video publicado el 15 de noviembre de 2023
Israel Defense Forces via REUTERS - Des soldats israéliens prennent position pendant l'opération terrestre de l'armée israélienne contre le groupe islamiste palestinien Hamas, sur un site désigné de Gaza, dans cette image fixe d'une vidéo publiée le 15 novembre 2023.

L'accord entre Israël et le groupe terroriste prévoit l'échange de 50 otages israéliens vivants (des enfants, leurs mères et d'autres femmes par groupes de 12 à 13 personnes) contre une pause de quatre jours dans les combats à Gaza et la libération d'un maximum de 150 prisonnières et mineurs palestiniens détenus dans les prisons israéliennes pour des motifs liés au terrorisme.

L'accord prévoit également l'entrée de carburant et d'aide humanitaire à Gaza pendant la trêve, la première depuis le début de la guerre. Israël a également fait pression pour que l'accord permette à la Croix-Rouge internationale de rendre visite à tous les otages non inclus dans l'accord et de leur fournir les médicaments nécessaires. 

PHOTO/ATALAYAR/MARGARITA ARREDONDAS - Fotografías de los secuestrados por Hamás en una plaza de Tel Aviv, Israel
PHOTO/ATALAYAR/MARGARITA ARREDONDAS - Photographies de personnes enlevées par le Hamas sur une place de Tel Aviv, en Israël

Bien que de nombreux otages soient mineurs, âgés ou souffrent de problèmes de santé et ont besoin de médicaments, le Hamas n'a pas autorisé la Croix-Rouge à leur rendre visite.

La libération des otages et la trêve devaient commencer aujourd'hui, mais elles ont été retardées parce que le Hamas n'a pas remis à temps la liste des otages qu'il allait libérer, selon de hauts responsables israéliens cités par les médias israéliens.