Récompense offerte par les États-Unis pour Nicolás Maduro : 50 millions de dollars

Les États-Unis ont augmenté la récompense offerte pour toute information menant à l'arrestation de Nicolás Maduro, président du Venezuela. Le géant américain offre 50 millions d'euros à toute personne fournissant des informations concluantes pouvant aider à arrêter le dirigeant vénézuélien.
Les États-Unis ont accusé Nicolas Maduro de corruption, de trafic de drogue et de narcoterrorisme, et le dirigeant vénézuélien est considéré comme l'un des plus grands ennemis du pays nord-américain.
Le gouvernement vénézuélien considère que la nouvelle récompense offerte pour aider à arrêter le président est « pathétique » et pure « propagande politique », comme l'a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil.
Déjà sous le premier gouvernement de Donald Trump, le ministère américain de la Justice avait indiqué que Nicolás Maduro avait collaboré avec le groupe insurgé des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) « afin d'utiliser la cocaïne comme arme pour « inonder » les États-Unis ».
C'est pourquoi, en mars 2020, il a offert une récompense de 15 millions de dollars pour toute information menant à sa capture.
Et en janvier de cette année, lorsque Nicolás Maduro a remporté les dernières élections et a pris ses nouvelles fonctions de président vénézuélien, au milieu d'allégations de fraude électorale, Washington a porté le montant de la récompense à 25 millions de dollars.
Aujourd'hui, sous le second mandat de Donald Trump, ce montant est passé à 50 millions d'euros, selon l'annonce faite par Pam Bondi, procureure générale des États-Unis.
Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, Pam Bondi a accusé Nicolás Maduro de se coordonner avec des groupes tels que le Tren de Aragua (une organisation criminelle d'origine vénézuélienne déclarée terroriste par l'administration Trump) et le cartel mexicain de Sinaloa, soupçonné de trafic de drogue.
Today, @TheJusticeDept and @StateDept are announcing a $50 MILLION REWARD for information leading to the arrest of Nicolás Maduro. pic.twitter.com/D8LNqjS9yk
— Attorney General Pamela Bondi (@AGPamBondi) August 7, 2025
La procureure générale a déclaré que l'Agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) avait « saisi 30 tonnes de cocaïne liées à Maduro et à ses proches, dont près de sept tonnes liées au président vénézuélien ».
Nicolás Maduro avait déjà rejeté les affirmations de Washington concernant son implication directe dans le trafic de drogue.
Ainsi, l'envenimement politique entre les gouvernements américain et vénézuélien, ennemis politiques irréconciliables, se poursuit, surtout si l'on tient compte des efforts intenses déployés par les États-Unis pour isoler le régime bolivarien de gauche de Nicolás Maduro, héritier de l'ancien régime dirigé d'une main de fer par Hugo Chávez.